Témoignage de Philippe Poujol, président du Directoire de Décor Alliance

Décor Alliance est un groupe de distribution composé de trois enseignes : Grassin, Solmur et Midi carrelage, qui distribue des produits pour rénover, et embellir le bâti et le cadre de vie. Le groupe entretient une forte culture du résultat, qui doit être optimal chez le client final. Implanté sur le quart Nord-Ouest de la France avec 42 agences, 380 collaborateurs (dont 25 % sont actionnaires de l’entreprise), il réalise 83 millions d’Euros de chiffre d’affaires. 40 % du personnel est féminin, ce qui lui donne une avance par rapport à ses concurrents. 78 % de leurs clients sont des professionnels (peintres, soliers, carreleurs, décorateurs, finisseurs, etc.) et 22 % sont des utilisateurs finaux (particuliers ou entreprises qui achètent des produits pour leur propre compte).

Philippe Poujol, son dirigeant, nous explique pourquoi il travaille avec Proginov.

Comment en êtes-vous venu à choisir Proginov ?

Philippe Poujol : Le groupe est né en 2011 du rapprochement de plusieurs entreprises familiales. Elles exploitaient 7 systèmes d’information différents (dont un propriétaire), incapables de se propager sur le digital ou d’accompagner la force de vente dans sa mobilité. Sur la base de la qualification faite par un consultant et d’une présélection, nous avons consulté plusieurs éditeurs, dont Proginov. L’équipe d’avant-vente nous a tout de suite séduits par son côté opérationnel et son capital expérience. J’avais à cœur de trouver un éditeur vraiment indépendant, ce qui n’est pas fréquent sur le marché français, une entreprise capable d’offrir un cadre long terme à nos investissements. Nous avons rencontré la société DOD, un client historique de Proginov qui fait le même métier que nous. Ça a été une étape clé qui a facilité les échanges qui ont suivi.

Ce qui a fait la différence, c’est une excellente verticalité du logiciel par rapport à nos besoins, et une excellente connaissance des équipes que l’on a rencontrées lors du POC, pour nous aider à voir comment notre métier se traduisait dans le logiciel. On est sortis des séances de POC avec des équipes opérationnelles rassurées, ce qui n’a pas de prix.

Quelles étaient vos attentes par rapport à ce nouveau système ?

P.P. : Nous souhaitions une reprise de l’existant sans régression fonctionnelle, car nous ne voulions pas unifier nos SI n’importe comment. Dans le panier de décision, nous voulions une solution souple : qu’elle s’adapte à nous et non le contraire. Le workflow et les différents paramétrages répondent parfaitement à cela, et nous savons que l’outil va nous permettre de monter en puissance et de gagner en productivité. 3e sujet qui n’était pas dans le cahier des charges, c’est le fait qu’il ait une comptabilité et une BI intégrées : plus besoin de chercher de solutions à interfacer, c’était un gain opérationnel immédiat. Dernier point, l’offre en mode SaaS qui nous a été proposée. On n’était pas du tout habitués à ça, mais le niveau de sécurité apporté par cette offre a permis de nous rassurer et de prendre la décision d’y aller.

Enfin la cerise sur le gâteau, ça a été une rencontre à Paris avec Philippe Plantive (Président de Proginov) et Gildas Hémery (commercial) avec les actionnaires de notre entreprise, pour la plupart encore familiaux. On a réussi à embarquer tout le monde dans le projet, jusqu’aux actionnaires.

Quels sont les pans fonctionnels utilisés ?

P.P. : Le périmètre couvre la vente, les achats, les stocks, le WMS, l’océrisation, la comptabilité et Proginov Analytics. Le WMS n’est pas encore actionné, mais il va bientôt être paramétré.

Comment vous êtes-vous structuré dans vos démarches pour implémenter l’ERP ?

P.P. : On a recouru à un cabinet pour nous aider à rédiger un cahier des charges. Je ne pense pas que je repasserais par cette étape si c’était à refaire. La valeur ajoutée s’est avérée faible, néanmoins les équipes internes ont pu se rencontrer et mettre en place un best of de leurs pratiques. En cela, le processus apporté par le cabinet a permis de réduire les écarts et d’unifier les méthodes. Ensuite, les équipes chez nous ont été mobilisées pour recetter, jusqu’à ce qu’on aille au « go ». On y est allés, même si tout n’était pas parfait. On n’a pas fait un big bang pour tout le groupe : on a fait une petite société pour se faire la main. Notre équipe projet s’est ainsi approprié Proginov ERP, puis on s’est lancés sur une plus grosse société, puis une autre. La migration s’est donc faite sur deux années, et en plein milieu du Covid. Nous avons fait le démarrage à distance, en plein confinement, une première pour Proginov !
Je ne regrette rien : il y a eu, dans les deux entreprises, une mobilisation sans failles qui a amené la migration sur la voie du succès.

Quelle est la valeur ajoutée de l’ERP ?

P.P. : J’ai unifié mon entreprise autour d’un seul logiciel où, quand j’appuie sur un bouton, on parle le même langage. J’ai réussi à réorganiser les ressources pour monter en puissance, là où j’avais avant des équipes redondantes. Cette unification va nous permettre de franchir le pas du digital.

Quels bénéfices attendez-vous à moyen terme ?

P.P. : J’en attends de la productivité, une diminution de la démarque stock, une amélioration de la marge grâce à cette meilleure gestion des stocks, et une homogénéisation de l’entreprise dans toutes ses composantes. L’ERP est capable de faire travailler des métiers ensemble, sans qu’ils s’opposent, comme par exemple la logistique et le commerce, souvent antinomiques.

Les démarrages ne sont jamais faciles, qu’est-ce qui fait que vous l’avez bien vécu ?

Les équipes n’ont pas lâché, ni chez Proginov ni chez nous. C’est le supplément d’engagement généré par les équipes ensemble qui permet de franchir la hauteur des difficultés qui se présentent. On peut avoir le meilleur logiciel du monde, si les équipes n’en veulent pas, ça plante. Elles regardent le navire sombrer.

Quel est l’enjeu du cloud pour vous ?

P.P. : Pour un groupe comme le nôtre, qui a le souhait de se développer en multipliant ses points de commerce (physiques ou digitaux), le cloud est essentiel. Pour propager l’outil qui apporte de la puissance à notre commerce, le cloud est idéal, parce qu’on ouvre une licence, on connecte la personne immédiatement, c’est fantastique. Avec les menaces cyber d’aujourd’hui, il aurait fallu des moyens conséquents pour le gérer nous-mêmes. Finalement l’offre SaaS imbrique très bien le soft et le hard : si on a besoin de plus d’espace disque, plus de licences, ça suit. Je m’inscris dans une logique de croissance, j’avais envie d’orienter l’entreprise, non pas sur une maîtrise basique des coûts, mais plus sur la rapidité à faire des affaires, à être pertinents et à faire la différence. Le choix du cloud est un choix stratégique, qui correspond à une volonté d’inscrire les ressources de l’entreprise dans une orientation de croissance.
Pour avoir exploité plusieurs ERP d’éditeurs anglais, américains, allemands, français, ou faits maison, Proginov ERP est une très belle solution, à tel point que j’aime me faire son ambassadeur !

Quels sont vos projets ?

P.P. : Le grand projet est d’ajouter le E-commerce à notre arc, en maintenant les équipes au cœur du dispositif, ce qui n’est pas répandu dans notre métier. La richesse de la fiche produit dans Proginov ERP nous permet d’embarquer toute la ressource qu’il nous faut pour faire tourner la logistique, le web, la comptabilité, les ventes, etc. Ce sera le très grand projet de l’année 2023.