21 février 2022 Par Magalie Chantreau, responsable Veille Sociale chez Proginov Les services RH ont connu de profondes mutations dernièrement, notamment en raison de la crise sanitaire. De ce fait, de plus en plus, on ne parle plus de SIRH mais de SMRH, de quoi s’agit-il ? Depuis quelques temps, déjà, le salarié est devenu actif dans la relation avec le service des ressources humaines : il pose ses congés dans un portail, y visualise ses bulletins et ses entretiens annuels, demande ses formations et les pilote, etc. Le manager, lui, a une vue complète de son équipe, valide des congés, des primes, etc. Ces pratiques ont été accélérées par la crise sanitaire quand il a fallu gérer tout cela à distance. En fait, les logiciels de paie ont aujourd’hui un spectre beaucoup plus large, que ce soit dans l’ERP ou via des applications web : la gestion des temps et activités, des compétences, le suivi administratif des salariés (visite médicale, attestation…), organigramme, trombinoscope, GED (Gestion Électronique des Documents). D’un Système d’Information des Ressources Humaines, il devient Système de Management des Ressources Humaines. L’outil produit désormais des indicateurs sociaux dynamiques RH grâce à la BI (Business Intelligence) notamment. Mieux travailler les remontées terrain vers la direction, c’est favoriser la projection et aider à la prise de décision RH. Là où le SIRH était l’outil des services de Ressources Humaines, fait pour eux et utilisé par eux, le SMRH est plus collaboratif, chacun y étant partie prenante à son échelle. L’émergence du terme SMRH n’est pas une révolution, il s’agit-là plutôt d’utiliser un terme plus en adéquation avec les usages actuels. Car, Proginov, grâce à son portail RH ou son tableau de bord décisionnel RH, faisait déjà du SMRH sans le savoir !
